Quelques mots personnels

C’est lors de ma rencontre avec la fameuse énergie vitale que les chinois nomment le Qi, que tout a commencé. Grâce au maître chinois appelé « maître ZHU Ji Fei » et de Jacqueline B, une de ses élèves, j’ai commencé à pratiquer le Qi-Gong. Je pratique quotidiennement cette technique depuis 1998.

Apprendre à ressentir l’énergie à l’intérieur de mon corps et découvrir sa douceur, la nature des stimulations générées par les mouvements m’a fait prendre conscience des carapaces formées dans mon corps. Quand la souffrance émotionnelle est trop forte, l’énergie, en étroite corrélation avec la dimension psychique de l’être se trouve bloquée. Ainsi, grâce au Qi-Gong, peu à peu, mon corps retrouvait son énergie vitale. Toutefois, des problématiques émotionnelles continuaient de surgir de façon récurrente et incompréhensible.

« Judith, une souffrance est comme une boule d’argile »

Pendant un temps, je me suis concentrée sur la psychanalyse et surtout jungienne mais cela restait insuffisant. Une amie me conseilla de consulter une tarologue, Anne Marie F, c’est par son intermédiaire que je rencontrai l’éminent tarologue Alexandro Jodorowsky. En étudiant mon arbre généalogique- outil thérapeutique trans-générationnel- j’ai découvert les transmissions inconscientes crées par les non-dits, les souffrances familiales non réglées, les résonances et les similitudes entre mon prénom, certaines dates clés, de naissance etc, et ceux des membres de ma famille.

Le Tarot selon la méthode Jodorowsky, à différencier de la voyance, ouvre sur la lecture des symboles pour mieux saisir les expressions de l’inconscient. J’ai pu voir et conscientiser les blocages, les nœuds et les transformer au moyen d’actes symboliques. Notre inconscient est un grand disque dur interne. Incapable de raisonner avec discernement, il prend pour vrai tout ce que nous vivons.  A chaque libération de blocages, je sentais mon énergie vitale plus fluide, plus intense et je constatais que, peu après, ma réalité changeait. Le Tarot est un corps à l’image de notre corps.

«  Judith, une souffrance est comme une boule d’argile, tu es l’artiste qui va la transformer, la modeler avec des outils de ton choix et  ton but est d’en faire quelque chose de beau ; quand tu auras atteint la beauté, cela deviendra une grâce et tu pourras aider les autres, » par cette phrase  A. Jodorowsky et Anne Marie F m’ont fait un magnifique cadeau. Je l’applique dans toutes les situations de ma vie. Comment vais-je transformer cette souffrance en quelque chose de beau ? J’ai appris avec ces outils, à poser des arbres, faire des tirages de Tarot et poser des actes. Ces transformations associées à ma pratique de Qi Qong quotidienne, continuait de faire grandir cette énergie de vie, de façon exponentielle.  Mes amis(es) vous diront que je faisais tellement de choses et pourtant je sentais cette énergie non inutilisée suffisamment. J’ai cherché des outils pour utiliser cette énergie de vie, et j’ai rencontré Catherine G qui m’a initiée au Reiki niveau I puis des années plus tard Patricia R au niveau II.

 

Le feu des émotions

J’ai pris conscience de l’intensité de mes émotions, ces émotions incontrôlées. Je ne vivais alors que par  la passion. Elle était mon moteur de vie. Mais la passion est un feu qui brûle si intensément qu’il fait mal et s’épuise, sauf si doucement, il devient un feu de chêne, une motivation profonde. J’ai décidé, forcée par la vie, de me plonger dans mon monde émotionnel pour l’explorer.

Cette exploration m’a menée à Jean-Jacques Crèvecœur, j’ai lu ses livres qui sont plus que des livres, ce sont des outils.  J’ai participé à ses séminaires, ses formations et j’ai découvert que les émotions sont des signaux d’alerte quand je ne suis plus en phase avec mon véritable chemin de vie, avec mon âme, tel un voyant d’huile ou d’eau d’une voiture qui s’allume. Allez-vous débrancher le voyant ou allez-vous vous arrêter ? Et pour votre corps, allez-vous nier les voyants ou allez-vous vous arrêter ? A l’époque, j’étais incapable de m’arrêter. Aussi, mon corps me le manifestait avec son langage. Jean Jacques Crèvecœur m’a enseigné de nombreux outils, ce qui m’a permis de comprendre beaucoup sur moi.

J’ai commencé à comprendre que mon corps vivait sur des différents plans, tous interdépendants tout en ayant chacun leur propres réalités, leurs propres modes de fonctionnement, leur propre langage. Des évènements douloureux ont à nouveau surgi dans ma vie ; des évènements qui ne dépendaient pas que de moi. Comment gérer des évènements extérieurs ? Des douleurs physiques prenaient place et j’ai décidé cette fois-ci d’aller voir du côté de ce que l’on appelle la médecine allopathique. Que nous dit-elle ? Comment voit-elle le corps ? Qu’est-ce que la maladie pour elle ?

Que nous étions faits de cellules, d’enzymes, d’acides aminés, d’ADN, et d’ARN, de minéraux, de vitamines, oligoéléments etc.  J’ai compris qu’une petite glande appelée hypothalamus reçoit les informations émotionnelles, qu’elle gèrent par des réactions en chaîne etc.

J’ai rencontré Monique et Mirko Beljansky, Sylvie Simon, Alain Scohy et Brigitte. J’ai compris qu’un infiniment petit agissait sur l’infiniment grand de mon corps.

 

La découverte du quantique : mon monde bascule

Ma vie a basculé dans une autre dimension suite à la découverte de l’outil thérapeutique Physio scan et de la détoxination plantaire. Quelle grande découverte pour moi ! J’avais quelques connaissances du monde de l’énergie vitale, de l’inconscient, des émotions, d’un corps et de la constitution d’un corps physique et voilà que nous sommes faits de corpuscule et d’ondes instantanées.

Qu’est-ce-que le Physioscan ? C’est un outil quantique œuvrant sur les ondes émises par notre corps. En analysant et étudiant ces ondes, Le Physioscan les ré-informe dans le but de retrouver une homéostasie, un peu comme un accordeur en piano. L’accord entre toutes les notes mènent à une harmonie finale.

J’ai ainsi basculé avec ces outils dans le monde quantique, et à nouveau, j’étais en quête de compréhension. Pour cela, j’ai suivi les formations Jean-Jacques Crèvecœur, de Jean-Pierre Garnier Malet, j’ai étudié les études de Peter Gariaev, de G. Grabovoi, De Bruce Lipton, de Gregg Braden, du DC Hurtak etc…..

Le physio scan fut l’outil placé sur mon chemin de vie mais d’autres existent tout aussi efficaces. Je considère que l’outil reste un outil, c’est celui qui s’en sert et la manière dont il s’en sert qui fait la différence. Cet outil m’a amené à étudier à nouveau le corps, puis les connaissances des fréquences en relation avec celui-ci, et à découvrir en quoi consiste une onde.

C’est ainsi que je suis arrivée à m’intéresser aux informations que portent les ondes. Ce n’est pas un hasard si les travaux de Heinrich Rudolf Hertz, repris par G Marconi, les améliora pour fabriquer le premier télégraphe sans fil, qui sont devenus la majorité de nos télétransmissions sans fil actuelles. L’onde est porteuse d’informations, des informations choisies et contrôlées, ou des informations « universelles ».

Avec le physio scan, j’ai fait des bonds immenses dans la compréhension de toutes les informations contenues au sein de mes ondes personnelles et surtout dans mon ADN – informations culturelles, sociétales, environnementales, familiales qui agissent à mon insu. Maintenant, sur quelle partie fréquentielle de l’ADN se trouve l’information, je l’ignore. Est-ce sur la fréquence de la  protéine, de l’ocytocine, de l’ARN ? J’ai donc étudié mes propres informations et j’ai pu ré-informer mes ondes avec des ondes de traitements adaptés à mes besoins. J’y ai associé des actes symboliques, des ateliers de Jean-Jacques Crèvecœur ou des ateliers Transurfing.

En parallèle sur le plan physique, un outil a pris une place grandissante, la détoxination plantaire. La première fois que j’ai eu recours à ce bain de pieds, je n’y ai pas cru. Il n’était pas possible que mon corps soit aussi encrassé, intoxiqué. Mais je constatais après les soins que mon énergie vitale était plus intense, mes jambes plus légères, la circulation améliorée, ma peau plus douce. Il était donc indéniable que quelque chose se passait sur le plan physique. La détoxination plantaire est un outil de soin constitué ainsi : un générateur, une anode, une cathode, un bac contenant de l’eau salée et une bobine. La détoxination plantaire (un bain de pieds) est pour moi, un moyen de voyager avec la personne dans les mémoires de son corps, de suivre les différents chemins que prennent ces petits courants électriques qui parcourent tout le corps. C’est comme si vous étiez dans un cours d’eau, et vous suivez le courant. Vous réalisez qu’il y a des cailloux, des rochers que vous ne voyez pas avec l’œil mais qui pourtant sont bien présents et font mal lorsque vous passez dessus. Par contre une fois que vous les avez bougés et que vous avez modifié l’emplacement ou réussi à les faire disparaître ; Le prochain passage se fera sans douleur et le corps rééquilibrera ses signaux électriques pour son mieux-être. La détoxination se fait ici par les pieds mais nous pouvons aussi la pratiquer par les mains.

 

L’ionisation associée à la conscience et à un travail fait sur le conflit apporte du bien-être. De même, j’ai associé ce travail de détoxination plantaire aux actes symboliques et aux différents ateliers.

Un jour, une femme, âgée de soixante ans souffrant d’embonpoint,  vient me voir. J’ai très vite décelé, dans l’eau du bain de pieds, une souffrance liée à de la violence d’une polarité masculine et d’un problème de viol. Elle n’avait jamais osé parler de ce trauma, même pas à son mari. Nous avons travaillé dessus, en complémentarité avec le bain et trois semaines plus tard, quand elle est revenue, elle avait perdu 7 kg sans régime. Le corps avait transformé l’information, par ce faible ampérage envoyé par le générateur.

 

La peur au ventre, je sors de ma zone de confort

Puis, j’ai rencontré Olivier Masselot et le Transurfing. Cet outil a fait le pont entre mes autres techniques comme le physio scan.

J’ai compris à travers les études, les recherches de Vadim Zeland, à l’origine du Transurfing, l’existence du monde du tout possible, des croyances, des importances, des conditionnements, des relations avec les autorités, le tout créeant ma réalité comme un décor théâtral choisit inconsciemment bien sûr, et dont je suis l’acteur principal. D’autres acteurs interviennent sur scène et portent les mêmes problématiques et les mêmes souffrances que moi … bref, des miroirs ! Cet état, bien que douloureux, devient au fil du temps une zone de confort mais relative car elle finit par être limitative et vraiment inconfortable.

Et, la peur au ventre, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort mais cette fois-ci en conscience. J’ai été amené à le faire, trop souvent acculée, en état de survie. J’ai commencé par regarder mes peurs en face, et donc mes croyances cachées, et Dieu sait que j’en avais ! Par exemple, « l’argent se gagne en travaillant très dur », « l’homme est toujours infidèle et fait souffrir les femmes », « une femme doit se sacrifier pour sa famille », « il vaut mieux mourir debout que de vivre en rampant ». Tout ce que ces croyances avaient généré et crée dans ma réalité de vie, je l’ai vu. Les décors théâtraux, crées par ces croyances, vivaient à travers  moi. Aussi, j’ai démonté ces croyances grâce aux outils très simples proposés par le Transurfing. Je les ai associés et complétés par des actes symboliques par moment et les pans de ces décors se sont écroulés comme des châteaux de cartes … La fin de la « grande illusion » dont parle les bouddhistes. Mais  après…  qui y a-t-il ? Le Tout Possible … une page blanche où je peux réécrire ma nouvelle histoire, tout en conservant les fondements de cette vie car elle est mienne, mais en gardant le bon, le beau. Je me suis promise de l’associer à l’étude des informations dans mon ADN, mes chromosomes et de les transformer avec tous mes outils confondus.

Expériences humanitaires

Fin 2012, je prends la décision en deux mois de partir, avec le physio scan, dans le but de proposer mon aide dans des pays défavorisés. J’avais pour intention de collaborer, avec le corps soignant des dispensaires, orphelinats et l’ensemble des lieux où l’on serait susceptible d’avoir besoin de moi et de mes outils. Ce fut au Népal, en Inde, en Thaïlande, au Cambodge, à Bali … En deux mois, j’avais pris la décision de partir faire de l’humanitaire car je savais que c’était juste. Je suis en profession libérale et j’ai trois enfants à charge. Mais je savais que c’était Mon chemin. Le voyage dura 17 mois et tout s’est merveilleusement bien passé.

Remerciements

Je profite de ce site pour remercier Maître Zhu et Jacqueline de m’avoir enseignée le Qi Qong (ou gymnastique chinoise).

Merci ma chère Anne Maire pour toutes tes formations, ton soutien, ton amitié et merci à A Jodorowsky, pour tous ses précieux tirages, ses rencontres.

Merci à Jean-Jacques Crèvecoeur, à Olivier Masselot, à Alain et Brigitte Scohy, à tous mes différents formateurs.

Merci à Max Ornetti avec qui j’ai partagé les expériences théâtrales.

Merci à toutes les personnes que j’ai croisé et qui m’ont fait confiance.

J’ai FOI en la vie, en la Beauté de la vie, en l’abondance, en l’acceptation de l’expérience en tant qu’apprentissage. Je rends grâce à la vie et je suis tellement heureuse de vivre.

Merci à mes parents de m’avoir donné la vie et à ma famille de m’avoir donné toutes les informations (toutes les boules d’argile) dont j’avais besoin pour vivre mes expériences, apprendre, grandir.